L’an 2025 est là. J’ai vu l’autre jour ce mème, plutôt marrant d’ailleurs, qui revient tous les ans, vrai maronnier des réseaux sociaux : « It’s 20XX, and Keith Richards is still here. »
Nouvelle année : nouveau départ, ou un peu plus de la même chose ? Ça fait belle lurette que je ne prends plus de bonnes résolutions, néanmoins, il y a bien quelques idées qui me trottent dans la tête. Continuer à écrire et soumettre des nouvelles, d’une part. Dans ce registre, 2024 était certainement un plus comparé aux années précédentes, et ma rake list s’est allongée. Osons-nous espérer un texte accepté pour publi en 2025 ? Ça n’aurait rien d’impossible, alors écrivons et soumettons !
J’espère bien également lire davantage qu’en 2024, année durant laquelle je n’ai lu qu’une maigre vingtaine de titres. Au moins ai-je corrigé le tir sur la répartition fiction/non-fiction, en lisant davantage de romans, avec de bonnes surprises, comme Yellowface ou Mania. Pas de coup de coeur en littérature francophone en 2024, malheureusement. En 2025, j’ai envie aussi de me remettre à lire plus de nouvelles et de poésies, rien de tel pour s’éclaircir l’esprit.
Depuis plusieurs années, la morosité ambiante règne suprême, la faute aux guerres aux quatre coins du monde (Ukraine, Moyen-Orient, Soudan), aux déconvenues politiques (USA, France, Allemagne, et un peu partout, franchement…), aux catastrophes naturelles engendrées par le changement climatique. Une lassitude désabusée s’est installée, il me semble. On cherche en vain quelques exemples positifs et revigorants (la chute surprise de Bashar al-Assad ? sans doute trop tôt pour célébrer, avant de voir si un régime à peu près acceptable émerge).
S’il est une chose que je regrette particulièrement, et que je ne m’explique pas, c’est l’absence de grands leaders dignes de ce nom, dans tous les domaines mais surtout en politique. Où sont les femmes et les hommes d’aujourd’hui qui peuvent véritablement faire la différence, inspirer le changement ? Au 21e siècle, où sont les Roosevelt, De Gaulle, Mandela, Gorbachev ? Qui restera dans les livres d’histoire ? Ils ne sont pas nombreux, où du moins pas pour de nobles raisons, alors qu’on a déjà avalé un quart de siècle.
Mais tout n’est pas si noir. Il est bon de se rappeler qu’il y quelques années nous étions encore en plein marasme covid. Collectivement, nous trouvons des solutions, nous avançons, progressons, cahin-caha. Il y a aussi des avancées dans le domaine de l’environnement : il y seulement quelques années, je n’aurai jamais cru que l’énergie solaire puisse devenir si importante, promettant un « âge solaire » dans le domaine de l’énergie.
Restons donc optimistes et allons de l’avant. Nous ne pouvons guère nous offrir le luxe du pessimisme.